Le Musée d’Aquitaine de Bordeaux est un établissement incontournable pour découvrir l’histoire et la culture de la région. Fondé en 1962, il abrite des collections retraçant l’histoire de Bordeaux et de l’Aquitaine, de la préhistoire à l’époque contemporaine. Installé dans un ancien bâtiment de l’université de Bordeaux, le musée est un témoignage architectural de la fin du XIXe siècle.
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… plus loin un panneau de peinture rupestre, reproduction de la grotte de Lascaux et des vestiges découverts à la grotte de Pair-non-Pair.
La région Aquitaine a été un carrefour de civilisations, influencée par les Celtes, les Romains, les Wisigoths.
Frédéric a souligné la présence de nombreux peuples gaulois de l’Aquitaine, notamment les Santons et les Bituriges Vivisques. Les bijoux tels que fibules, torques et bagues rappellent le niveau d’évolution de la civilisation gauloise. Les outils des bronziers de Martillac et ceux d’Ygos témoignent de l’importance de l’Aquitaine dans les routes commerciales de l’étain et du cuivre…
… Les parures suivent les modes et leurs formes évoluent au cours du temps, ce qui en fait d’excellents éléments de datation des sites archéologiques où ces objets sont retrouvés, comme le Trésor de Tayac qui est un des plus importants et intéressants trésors gaulois trouvés en France.
Frédéric n’a pas manqué de mentionner, que la romanisation de la région a été marquée par le développement de la viticulture, avec l’apparition du cépage Biturica, ancêtre de nos Cabernets.
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La visite se poursuit avec le Moyen Âge et la Renaissance, où Frédéric a souligné le rôle de Bordeaux comme centre de commerce et d’échanges. Les collections incluent des pièces d’armures, des objets liturgiques et de la vie quotidienne.
Aliénor d’Aquitaine, duchesse d’Aquitaine et reine de France puis d’Angleterre, a joué un rôle crucial dans le développement du commerce du vin bordelais. Son mariage avec Henri Plantagenêt a transformé Bordeaux en une province anglaise, établissant un monopole sur la production et l’exportation de vin vers la Grande-Bretagne.
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À partir du XVIIe siècle, de nouveaux clients comme les Hanséates, les Bretons et les Hollandais apparaissent. Bordeaux fournit alors des vins blancs secs et doux. Les colonies d’Amérique assurent la croissance des exportations viticoles bordelaises. Le commerce du sucre et des épices contribue à la prospérité de la ville jusqu’à la Révolution.
C’est à cette époque que la place de Bordeaux voit le jour avec les courtiers et les négociants. La visite évoque également le développement de l’urbanisme de Bordeaux avec Tourny et l’architecte Victor Louis.
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Avec l’arrêt de l’esclavage, Bordeaux garde un lien avec ses anciennes colonies, voyant se développer les chocolateries, sucreries, biscuiteries, huileries, liquoristes et autres fabricants d’apéritifs ainsi que les conserveries.
En cette fin de siècle, avec « La belle époque » , Bordeaux accueille les Grandes expositions Coloniales de 1895 et l’Exposition maritime internationale de 1907. Frédéric a expliqué les dynamiques économiques et les changements urbanistiques de la ville, offrant un aperçu de la vie à Bordeaux au cours des siècles.
Cette visite guidée est une occasion unique de plonger dans l’histoire riche et variée de Bordeaux et de l’Aquitaine. Frédéric Béchir nous a invités à revenir découvrir, selon notre rythme et nos goûts, les collections du Musée d’Aquitaine.
Crédit photo Eric V. Wikipépia
Mise en Page Eric V.
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