Notre  rencontre du mercredi 14 décembre autour du livre d’Erik Orsenna”la Grammaire est une Chanson Douce” a comme à l’accoutumée suscité bon nombre  de commentaires. La majeure partie a trouvé ce petit livre délicieux et a apprécié ce conte philosophique (qui a été comparé, modestement, “au Petit Prince”)  sur notre belle langue et aussi sur ses difficultés. Toutefois, l’une d’entre nous nous a confié avoir eu l’impression de retourner à l’école primaire.  Mais devant notre enthousiasme, elle a promis de le relire.
Nous nous retrouverons le  jeudi 26 janvier  autour du livre de Sabyl Goussoub ” Beyrouth-sur-Seine.

Josette Wallier

Résumé de l’éditeur

La Grammaire est une chanson douce est une fantaisie joyeuse. Jeanne, la narratrice, une jeune adolescente, pourrait être la petite sœur d’Alice, l’héroïne de Lewis Carroll, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés.

Avec son frère aîné, Thomas, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent chacun d’un côté de l’Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue.

Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvriront un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient. C’est une promenade dans la ville des mots, pleine d’humour et de poésie, où les règles s’énoncent avec légèreté. Les tribus de verbes et d’adjectifs, les horloges du présent et du passé s’apprivoisent peu à peu, au rythme des chansons douces de Monsieur Henri.

Résumé par la FNAC

« Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t’aime.
Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps.
Il me sembla qu’elle nous souriait, la petite phrase.
Il me sembla qu’elle nous parlait :
– Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j’ai trop travaillé. Il faut que je me repose.
– Allons, allons, Je t’aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pied.
Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi.

Tout le monde dit et répète « Je t’aime ». Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver. »

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