Le Club Lecture se réunira le Jeudi 29 août autour des deux livres.

BEL AMI
Résumé de l’Auteur
Le monde est une mascarade où le succès va de préférence aux crapules. La réussite, les honneurs, les femmes et le pouvoir: le monde n’a guère changé.
On rencontre toujours – moins les moustaches – dans les salles de rédaction ou ailleurs, de ces jeunes aventuriers de l’arrivisme et du sexe. Comme Flaubert, mais en riant, Maupassant disait de son personnage, l’odieux Duroy : » Bel-Ami, c’est moi. » Et pour le cynisme, la fureur sensuelle, l’athéisme, la peur de la mort, ils se ressemblaient assez.
Mais Bel-Ami ne savait pas écrire, et devenait l’amant et le négrier d’une femme talentueuse et brillante. Maupassant, lui, était un immense écrivain. Universel, déjà, mais par son réalisme, ses obsessions et ses névroses, encore vivant aujourd’hui.
Guy de Maupassant
« Le premier homme »d’Albert Camus
« Le premier homme »d’Albert Camus
Résumé de l’Auteur
Alger. Une charrette cahotée dans la nuit transporte une femme sur le point d’accoucher. Plus tard, naît le petit Jacques, celui-là même que l’on retrouve dès le second chapitre, à 40 ans. Devant la tombe de son père, visitée pour la première fois, il prend soudain conscience de l’existence de cet inconnu. Dans le bateau qui l’emporte vers sa mère à Alger, commence la brutale remontée dans cette enfance dont il n’a jamais guéri. Les souvenirs de l’école, de la rue et de la famille jaillissent, faits de soleil et d’ombre. Mais à l’ombre et à la misère, il découvre qu’il a répondu, toujours, par une « ardeur affamée », une « folie de vivre » indéfectibles malgré ce père qui lui a manqué. Le Premier homme est le roman auquel travaillait Camus au moment de mourir. Les nombreuses notes en bas de page, hésitations ou rajouts de l’écrivain retrouvés dans son manuscrit sont un émouvant témoignage de l’œuvre en cours. Une œuvre ambitieuse, aux accents autobiographiques évidents, dans laquelle Camus a cherché à dire ses « raisons de vivre, de vieillir et de mourir sans révolte ».
Alger. Une charrette cahotée dans la nuit transporte une femme sur le
point d’accoucher. Plus tard, naît le petit Jacques, celui-là même que
l’on retrouve dès le second chapitre, à 40 ans. Devant la tombe de son
père, visitée pour la première fois, il prend soudain conscience de
l’existence de cet inconnu. Dans le bateau qui l’emporte vers sa mère à
Alger, commence la brutale remontée dans cette enfance dont il n’a
jamais guéri. Les souvenirs de l’école, de la rue et de la famille
jaillissent, faits de soleil et d’ombre. Mais à l’ombre et à la misère,
il découvre qu’il a répondu, toujours, par une « ardeur affamée », une
« folie de vivre » indéfectibles malgré ce père qui lui a manqué. Le
Premier homme est le roman auquel travaillait Camus au moment de mourir.
Les nombreuses notes en bas de page, hésitations ou rajouts de
l’écrivain retrouvés dans son manuscrit sont un émouvant témoignage de
l’œuvre en cours. Une œuvre ambitieuse, aux accents autobiographiques
évidents, dans laquelle Camus a cherché à dire ses « raisons de vivre, de
vieillir et de mourir sans révolte ».
4eme de couverture:
« En somme, je vais parler de ceux que j’aimais », écrit Albert Camus dans
une note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il
travaillait au moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour
que les écrivains « gardent l’espoir de retrouver les secrets d’un art
universel qui, à force d’humilité et de maîtrise, ressusciterait enfin
les personnages dans leur chair et dans leur durée ». Il avait jeté les
bases de ce qui serait le récit de l’enfance de son « premier homme ».
Cette rédaction initiale a un caractère autobiographique qui aurait
sûrement disparu dans la version définitive du roman. Mais c’est
justement ce côté autobiographique qui est précieux aujourd’hui. Après
avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la
personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les
raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler
au nom de ceux à qui la parole est refusée.
Source : Folio
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