Nous avions rendez-vous ce mercredi 22 Nov. 23 avec Frédéric Béchir au 126 de la rue du Docteur Albert Barraud, sur le thème du “Bordeaux Antique”. Et c’est face au portail (vomitoire*1) ouest du coliseum bordelais, populairement nommé “Palais Gallien” que débute notre visite.

Bordeaux antique du Palais Gallien (cliquez ici) sens de la visite

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Le “Palais Gallien” est le seul vestige encore visible du Bordeaux gallo romain (Burdigala). C’est après avoir rappelé, sa position et ce que représentait ce vestige, que nous sommes invités à franchir le portillon de l’enceinte préservant la base de cet édifice. Nous rejoignons ainsi le niveau initial du sol de l’époque gallo romaine.

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Cet amphithéâtre avait initialement une hauteur de 25 m avec des axes de 133 m et 110 m. L’arène est entourée de six enceintes, l’une autour de l’autre. Il pouvait recevoir 15000 et 22000 spectateurs. Servant pendant deux siècles aux courses de chars, aux combats de gladiateurs et aux spectacles de gymnastique, son utilisation déclina après la chute de l’empire romain. Très certainement incendié au temps des invasions barbares, les escaliers et les gradins sont en effet en bois comme en témoigne les trous dans les murs. Le site est abandonné dès le début du Moyen Âge… Puis devient quelques siècles plus tard un lieu de promenade, mais aussi de débauche pour les duellistes et les prostituées.

En 1792, lors de la Révolution, le Palais Gallien devenu bien national est vendu par la municipalité en quête de ressources … Il servira de carrière, et de décharge. En 1795, plusieurs terrains sont vendus et des immeubles viennent remplacer le Palais. En 1801 c’est Lucien Bonaparte frère de Napoléon qui fait suspendre la démolition et prend un arrêté de conservation, … Classé en 1840, c’est de 1887 à 1888 que des travaux de conservation sont entrepris sous la direction de l’architecte en chef de la ville.

Vomitoire*1 : Large passage qui servait à évacuer la foule (d’un théâtre, d’un amphithéâtre)

Quelques photos de l’assistance attentive à la présentation de notre guide …

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Puis nous quittons les lieux, pour rejoindre les abords de la Basilique Saint Seurin (suite) …

à la basilique Saint Seurin (cliquez ici)

Visite de la Nécropole Paléochrétienne du parvis de Saint-Seurin (ici)

Première station sur le parvis … sous la place une crypte témoigne de la présence d’une nécropole gallo romaine du IV et VI siècle

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Crypte de la Basilique Saint Seurin (ici)

Deuxième station : Descente dans la crypte de la basilique Saint Seurin où l’on trouve le reliquaire de Saint Amand, les tombeaux de Saint Delphin, de Saint Seurin, de Bénédicte, de Sainte Véronique, Parmi ces sarcophages au chrisme et rinceaux, y serait présent celui du saint patron de l’Aquitaine : Saint Martial, marquant la mémoire chrétienne bordelaise par son attribut : un bâton miracle faisant la pluie et le beau temps.

Chrisme*2, avec les lettres « alpha » et « oméga ».

Vue générale de la crypte

Pour plus de documentations (ici)

– Rinceau*1 : motif ornemental fait d’une tige végétale décrivant des méandres (avec des feuilles ou des fruits de part et d’autre).

– Chrisme*2 : monogramme du Christ, formé des deux premières lettres de son nom en grec (X, P) ainsi que de l’alpha et de l’omega.

– Cénotaphe*3 est un monument funéraire élevé à la mémoire d’une personne ou d’un groupe de personnes et dont la forme ou l’ornementation rappelle un tombeau, mais qui ne contient pas de corps

Après deux heures de visite, nous nous sommes quittés en espérant nous retrouver rapidement pour une nouvelle visite, sur un autre thème, en compagnie de notre guide. Merci à tous.

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